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samedi 12 avril 2014

Olivier Girard : "Signer Bernard Werber était un rêve de gosse"

Pour Le Bélial, cette maison d’édition spécialisée aux publications reconnues pour leur qualité, c’est une signature historique qui vient d’avoir lieu.

Hier, dans les locaux du célèbre éditeur parisien s’est scellé un accord jusqu'alors resté secret, bien que le blogueur Bertrand B. fût déjà au courant depuis longtemps, le micro-milieu parisien étant ce qu’il est. Bernard Werber, le célèbre auteur des Fourmis chez Albin Michel, vient de s’engager pour un roman de science-fiction, dite de hard science. Joint par téléphone, Olivier Girard, le patron, explique : "C’est dans la logique des choses. On a commencé doucement avec des auteurs un peu faibles comme le resté confidentiel Greg Egan – c’est tout ce qu’il y avait de potable sur le marché anglo-saxon à l’époque – qui savent à peine écrire une phrase correcte ou construire un personnage (quand il y en a), et développent des concepts que l’on fait tous semblant de comprendre pour faire intelligent."

Motivé comme un taureau dans l’arène, il poursuit fiévreusement : "Signer Bernard Werber était un rêve de gosse. Roman après roman, il développe des concepts scientifiques vertigineux et n’oublie jamais, en même temps, de raconter une histoire passionnante, avec de vrais personnages, très humains, qui vivent des choses que nous tous vivons au jour le jour. Pas besoin d’histoire d’amour bidon entre un quark et un proton chez lui. Ou alors, s’il s’engage dans cette voie, même un CM2 comprendra. Werber, c’est l’intelligence et l’originalité au service de la clarté. On a hâte de sortir son livre, intitulé Le grand petit livre de la Singularité. Une bombe."

Nul doute que ce prochain roman deviendra vite un best-seller. En attendant, il se murmure que ce coup de tonnerre dans le milieu de l’édition SF fait déjà quelques jaloux, comme nous le confirme Olivier : "Les éditions Eons ont déjà porté plainte. On ne sait pas pourquoi. Et elles non plus, sans doute."

2 commentaires:

  1. "Pour Le Bélial, cette maison d’édition spécialisée aux publications reconnues pour leur qualité"
    Je me demande bien d'où sort cette reconnaissance de qualité. Le bélial pour faire une comparaison footballistique, ça a toujours été la ligue 2 dans l'édition de l'imaginaire français. Leurs auteurs stars, Egan n'a pas réussi à tenir le niveau en ligue 1 (Il était publié chez ailleurs & demain et denoël lune d'encre) même chose pour feu Shepard. Les autres auteurs du bélial, ce sont les relations sexuelles de Girard ou les pigistes de Bifrost (de là à dire que c'est synonyme, il n'y a qu'un pas). A mon avis, faire signer Werber, c'est l'ambition du Bélial de monter en ligue 1, de vendre pour une fois plus de 5000 exemplaires et d'être visible en librairie. Le Bélial s'améliore, ça fait plaisir.

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  2. Deux mots : Leigh Brackett.

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